Le matériau peut être l’ivoire, la corne, l’os, les fossiles, …, mais surtout le bois.
Il choisissait avec soin des bois durs (Kayu) à grains serrés (Kemuning, Trembalo, …) qui permettaient la sculpture à gravure profonde.
De même que le Mranggi, il pouvait sélectionner un bois présentant un dessin (Pelet) significatif en harmonie avec le fourreau et la lame.
Une fois la poignée terminée, elle était teintée par trempage dans une décoction de feuilles à teneur tannique, puis dans un mélange d’huile végétale et de baies du Sambak et enfin, polie.
L’Ukiran, signe important de statut social, pouvait être facilement remplacée au gré de la bonne fortune de son propriétaire. Il est à lui seul un objet de collection.