introduction |
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vers LA COLLECTION. |
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C’est à partir de l’Age du Bronze qu’apparurent les lampes à huile. Elles furent d’abord en pierre, puis en terre cuite ou en métal. C’étaient des récipients ouverts ou fermés comportant un ou plusieurs becs destinés à accueillir une mèche. Pour les lampes fermées, un ou plusieurs trous de remplissage, le plus souvent au centre d’une cuvette formant entonnoir. Le combustible était l’huile minérale (naphte) de pratique courante en Mésopotamie. Ailleurs, des huiles végétales d’origines différentes selon les régions (olive, lin, oeillette, …). Quant aux mèches, elles étaient principalement végétales, parfois animales. |
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Terminologie d’une lampe à huile Ce sont les termes usuels utilisés pour décrire les différents éléments d’une lampe. |
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Classement par typologie
La typologie consiste à classer les artefacts (produits de l’activité humaine – ici les lampes à huile) selon leur ressemblance et leur dissemblance et à les localiser dans l’espace et dans le temps en les rattachant à un contexte. Il prend en compte à la fois l’évolution à l’intérieur d’une série et les fonctions ou les utilisations des différents objets. |
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cf. note sur le sujet par CLIC sur: | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Période et provenance de la collection
Le 1er Age du Fer dont il est question ici, correspond à la civilisation celtique du Hallstatt final (D) et le 2ème Age du Fer à celle de La Tène (I à III) couvrant les Balkans, la Grèce , l’Asie Mineure, la Gaule et l’Espagne. |
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CLIC sur la période pour l’accès aux lampes | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Production africaine à l’époque romaine Après la destruction de Carthage (-146) et la victoire de César sur Pompée (-46), Rome annexera l’Ifrikya (Tunisie et Aurès). Dans les 4 siècles suivants, la pénétration des Romains vers l’intérieur sera lente, mais constante. |
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Sites de production | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les amphores portent habituellement une estampille du lieu de production. Il est donc facile de dresser la carte de ces sites qui sont spécialisés, en raison de la taille des fours de cuisson. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Par contre, il en va différement pour les ateliers traitant les autres terres cuites. En effet, cette production n’est pas forcement estampillée, et quand elle l’est, ce sont des noms de potiers. La démarche est donc différente, s’appuyant sur des méthodes d’analyses scientifiques pour qualifier des zones géographiques (faciès) de diffusion d’une estampille ou d’une qualité de pâte. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
« Un des axes de recherche les plus prometteurs pour la définition de ces faciès géographiques porte sur la caractérisation archéométrique des argiles. Les observations pétrographiques réalisées sur la pâte et les analyses physico-chimiques conduites sur les sigillées permettent dès maintenant d’attribuer certaines formes à des régions ou même à des ateliers bien déterminés. Enfin, les progrès les plus substantiels que nous puissions accomplir dans notre approche des productions africaines proviennent des prospections d’ateliers. » (M. Bonifay 2004) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Cf. carte des sites de production de sigillées en Tunisie par CLIC sur: | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Caractéristiques de la production | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
De la thèse de Celine BRUN (UMR 5138) – » Production et diffusion des sigillées africaines des ateliers du Nord de la Tunisie :caractérisation archéométrique et étude technologique » – http://www.archeometrie.mom.fr/resume_theses/brun.html, nous retiendrons 3 caractéristiques principales:
¤ Variété de la production majoritairement sigillée (assiettes, vases, amphores, lampes, figurines, céramiques architecturales,…). ¤ Production sans complication technique (ni au niveau du choix des argiles, ni au niveau des températures) adaptée à la grande série . ¤ Pénétration importante des bassins de consommation locaux et du sud de la France …. |
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Fabrication Reconstitution axonométrique d’un four romain (Dominique Kassab Tezgör – http://herma.labo.univ-poitiers.fr/spip.php?article102&lang=f) Four avec son entrèe, ses deux chambres – chauffe et cuisson – ainsi que sa voûte. |
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De différents diamètres (25 à plus de 50 cm.), les casettes se retrouvent de façon systématique dans tous les ateliers où elles permettaient un rangement rationnel des pièces produites en série. Elles étaient disposées le rebord en bas, ce qui permettait de les charger (une douzaine de bols, d’assiettes, de plats) avant de les empiler dans le four. Si on fait l’hypothèse d’une trentaine de casettes sur 6 étages, on obtient un chargement de plus de 2.000 pièces. Cependant, ce chargement était le plus souvent hétérogène, id est casettes complétées par des vases, lampes à huile ou statuaire, … |
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tiré de « L’industrie céramique de l’Antiquité tardive » http://www.fmsh-devar.fr/strabon-tunisie/index.php?option=com_content&view=article&id=40&Itemid=60&lang=fr |
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Estampilles des lampes africaines de la collection cf.lampes estampillées par CLIC sur: |
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Parmi ces estampilles incisées ou marquées au poinçon sur la base de la lampe, il s’en touve un certain nombre déjà connues des archéologues et chercheurs, les autres appartenant à la myriade des ateliers restant à identifier. cf. Gens MUNATIA & PULLAENA par CLIC sur: | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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vers LA COLLECTION. |